Prenez quelques instants pour vous observer dans un miroir.

Qu’est ce que votre corps vous renvoie ?
Comment le voyez vous ?
Sur quoi votre regard se pose en premier : vos complexes, vos fiertés ?

Vous est il déjà arrivé d’être en désaccord entre le comment vous vous perceviez (l’image que vous aviez de votre corps) et la façon dont un de vos proches vous percevait ?

Quelles émotions et avis cela engendre chez vous?

L’image que vous avez de votre corps à cet instant précis, a t’elle toujours été celle-ci ?
A t’elle évolué en fonction des évènements de votre vie ? 

De quoi il s’agit ?

Ce qui entre en jeu ici est l’image du corps. Il s’agit de la représentation mentale que l’on a de notre propre corps d’un point de vue «imaginaire» et «inconscient». Elle est donc subjective !

Si nous étions objectif, nous verrions dans le miroir le reflet exact de notre corps : la position des différentes parties entre elles etc. Ça, c’est le schéma corporel.

Cette image corporelle est propre à chacun est influencée par tout un tas de facteurs : notre histoire, les relations passées, les médias, notre éducation…

Nos expériences émotionnelles (valorisation/dévalorisation…) impactent directement cette image subjective tout au long de notre vie.

Les médias et les réseaux sociaux véhiculent des images qui vont influencer, dès notre plus jeune âge, le regard que l’on porte sur soi.

Vous l’aurez compris, elle évolue au cours du temps et correspond à la mémoire du vécu relationnel : le passé va résonner dans la relation présente.

Quelques exemples

Dans le cas d’une maladie comme l’anorexie. L’image du corps est perturbée. Déformée car ce que la personne perçoit de son corps n’est pas en accord avec la réalité.

Vous pouvez d’ailleurs retrouver le témoignage d’Élodie sur sa pratique auprès du public TCA (troubles du comportement alimentaire) ici : Elodie, psychomotricienne auprès de TCA

Le moment de la grossesse et le post-partum qui en suit, met cette image du corps à rude épreuve. Ce moment particulier est l’exemple ultime. Il montre à quel point la représentation que l’on a de notre propre corps peut varier d’un instant à l’autre.

Lors de la grossesse, nombreux sont ceux qui donnent leur avis sur ce ventre « trop » ou « trop peu » visible. Les changements corporels vécus peuvent être forts : des douleurs ressenties aux déformations physiques parce que bébé s’est positionné en diagonal, en passant par une prise de poids … Les facteurs ne manquent pas pour fragiliser cette image corporelle.
Dans le post-partum, c’est la réappropriation de son corps qui va jouer. Réapprivoiser ce corps qui a vu grandir pendant 9 mois un petit être, sentir ce petit être bouger et lui laisser de la place. L’accouchement et l’allaitement laissent des traces visibles qui sont parfois difficiles à accepter. Etre préparé et accompagné dans ces changements, c’est s’éviter des surprises et prévenir une éventuelle dépression.

Pour réguler l’image que l’on a de soi-même, on utilise en psychomotricité une multitude de médiations. Comme la danse, le yoga, la relaxation, le toucher et l’utilisation d’outils pour apprendre à se connaître. Tel le « cahier d’estime de soi » que vous pouvez télécharger sur le blog… pour revaloriser la personne et lui faire ressentir son corps autrement. Les expériences (corporelles, relationnelles…), appuyées par notre regard sur elle, vont l’inviter à faire évoluer son propre regard.

« Quoi que vous ayez vécu par le passé, vous pouvez changer votre avenir en agissant par le présent »

Hal Elrod

Pour aller plus loin

Aussi, je vous invite à découvrir le challenge en question #INSTANTPSYCHOMOT

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